Votre navigateur est obsolète!

Mettez à jour votre navigateur pour afficher correctement ce site Web.

×

fr
En

Droit de suite : la Cour de cassation clôt les débats

Possibilité de mettre le droit de suite à la charge de l’acheteur

 

Dernier rebondissement dans le contentieux qui opposait le Syndicat National des Antiquaires et le Comité Professionnel des Galeries d’Art à Christie’s depuis la vente de la collection Saint-Laurent-Bergé en février 2009 sur la possibilité de mettre le droit de suite à la charge de l’acheteur. Dans un arrêt du 9 novembre 2018, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la cour d’appel de Versailles du 24 mars 2017 qui avait résisté à une première décision de la Cour de cassation du 3 juin 2015 et définitivement tranché ce litige en décidant que le 3ème alinéa de l’article L. 122-8 du code de la propriété intellectuelle qui prévoit que « le droit de suite est à la charge du vendeur. La responsabilité de son paiement incombe au professionnel intervenant dans la vente et, si la cession s'opère entre deux professionnels, au vendeur » ne fait pas obstacle à ce qu’un accord contractuel mette tout ou partie du droit de suite à la charge de l’acheteur ou d’un autre tiers.

Il en résulte que les opérateurs de ventes volontaires ont la possibilité de mettre le droit de suite à la charge des acquéreurs dès lors que cet arrangement a fait l’objet d’un accord contractuel (par exemple conditions générales de ventes expressément approuvées par l’adjudicataire) tout en sachant que l’opérateur reste le redevable du paiement du droit de suite à l’auteur ou à la société de perception et de répartition des droits (ADAGP).

Publié le
ça vous intéresse aussi
""
Les ventes de biens incorporels, un relai de croissance
Lire la suite
Ecole du Louvre
Rapport du jury 2023 de l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur
Lire la suite